Numéro de stand prochainement …
Observatoire National des Violences en milieu de Santé : accompagnement des professionnels et des patients
L’observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) recueille depuis 2005, sur la base du volontariat, les signalements de faits de violence (dont les incivilités) commis en milieu de santé contre les personnes et contre les biens. Afin de prévenir ces actes de violence, l’observatoire élabore et diffuse des outils et des bonnes pratiques, et encourage la coordination des acteurs de terrain.
Cet observatoire a pour mission de coordonner et d’évaluer les politiques mises en œuvre par les différents acteurs sur l’ensemble du territoire afin de garantir la sécurité des personnes et des biens à l’intérieur des établissements concernés. Le domaine de compétence de l’ONVS recouvre les secteurs sanitaire et médicosocial publics et privés ainsi que la médecine de ville.
Pour recenser les actes de violence commis en milieu de santé, l’observatoire a conçu et diffusé un système de remontée des actes de violence, et a mis en place des outils pédagogiques pour accompagner les soignants. Cliquez sur les liens ci-dessous pour accéder aux outils désirés :
– la plateforme de signalement des actes de violence
– le rapport annuel 2017 de l’ONVS
– le guide méthodologique relatif à la prévention des atteintes aux personnes et aux biens en milieu de santé
Plusieurs fiches réflexes et autres documents sont disponibles sur le site de l’ONVS, accessible ici :
http://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/ameliorer-les-conditions-d-exercice/observatoire-national-des-violences-en-milieu-de-sante/onvs
Vous avez raté l’Atelier Gestion des risques CFAR aux JEPU ? Venez vite consulter les TOPOS !
Vous n’avez pas pu assister à l’atelier Gestion des risques du CFAR lors des JEPU ?
ATELIERS CFAR (GESTION DES RISQUES)
Vendredi 23 mars 14h30-16h00 et Samedi 24 mars 10h30-12h
L’accréditation en équipe : un beau projet à partager tout de suite
S. Defrance (Paris) – Contactez moi au 01 45 20 87 20 !
La campagne « Dis Doc, t’as ton doc ? » fête son 1er anniversaire !
La commission Santé du Médecin Réanimateur au Travail (SMART) du Collège Français des Anesthésistes-Réanimateurs (CFAR) souhaite remercier la mobilisation de tous les partenaires dans la diffusion de cette campagne durant l’année écoulée.
Cette campagne a été lancée pour promouvoir un meilleur suivi de la santé des médecins : prendre soins de ceux qui soignent, afin qu’ils continuent à bien soigner. Pour poursuivre nos efforts dans le soutien actif de cette campagne et toucher le plus grand nombre de médecins sur notre territoire la liste des partenaires s’élargie en 2018 à ceux directement concernés par les soins : les usagers du système de santé. Concernées par ce qui les touche, des associations de patients manifestent leur soutien à « Dis Doc, t’as ton doc ? ».
N’oublions pas que cette mobilisation forte doit être maintenue dans le temps pour impulser un changement culturel parmi les médecins.
Merci à tous de faire bouger les choses et restons mobilisés !
Vous représentez une association d’usagers et vous souhaitez soutenir la campagne ? Envoyez un mail à smart@cfar.org
#DIDOC
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Nouvel adhérent
- Remplissez le formulaire d’adhésion accessible ci-dessous :
Médecin - Envoyez-nous notre règlement :
Par carte bancaire (Directement à partir de votre nouvel espace adhérent)
Par chèque (A l’ordre du Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (CFAR) – 74 rue Raynouard – 75016 PARIS)
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Par chèque (A l’ordre du Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (CFAR) – 74 rue Raynouard – 75016 PARIS)
Ou par carte bancaire (Directement à partir de votre espace adhérent)
Pour les internes
- Remplissez le formulaire d’adhésion accessible ci dessous : Interne
- Envoyez-nous votre formulaire accompagné du justificatif d’inscription à l’UFR de médecine à CFAR – 74 rue Raynouard – 75016 PARIS
Au revoir Max
C’est avec une infinie tristesse que nous vous faisons part du décès brutal de notre ami et collègue, Max-André Doppia, Président, secrétaire adjoint du CFAR, président de la commission SMART et président d’Avenir Hospitalier.
Il avait fait de cette commission l’une des plus exemplaires qui soit dans le domaine de la Prévention de la Souffrance au Travail et de la prise en compte des Risques Psycho-Sociaux, avec toujours le même souci de la protection des professionnels de santé et de leurs patients.
Initiateur de la campagne « Dis doc, t’as ton doc », qui promeut l’attention qui doit être portée à la santé des médecins, il avait su lui donner une dimension internationale qui témoigne de l’universalité de ces préoccupations.
Personnalité reconnue par ses pairs, son engagement lui avait valu d’être distingué par la SFAR en 2014, inscrivant son nom au palmarès des personnalités ayant fait progresser l’anesthésie-réanimation.
Max restera présent dans nos cœurs et chacun au CFAR et à la Commission SMART aura à cœur de poursuivre la démarche qu’il a su initier
C’est avec beaucoup d’émotion que nous présentons à sa famille et à ses proches nos plus sincères condoléances.
Paul Michel Mertes, président du CFAR
Dis Doc ? T’as ton Doc ? Découvrez et participez à la campagne
Le dispositif de santé au travail des anesthésistes-réanimateurs va s’ouvrir à d’autres spécialités
ARTICLE PUBLIE LE 25/08/2016 – Par Clémence Neyrac pour HOSPIMEDIA (Tous droits réservés 2001/2016)
LE FAIT
Trois ans après son lancement, le service d’aide aux professionnels en souffrance psychique mis en place par le Collège français des anesthésistes-réanimateurs est prêt à s’élargir. Autotest, numéro vert, conférences ou encore documentation attirent de nouvelles spécialités. Car la question du mal-être au travail concerne tous les professionnels.
L’ENQUÊTE
Il s’agit de briser un tabou, celui du mal-être au travail. Banaliser le discours et parler librement des problèmes liés au stress, harcèlement ou encore évoquer les risques de burn out. C’est l’objectif de la commission Santé du médecin anesthésiste-réanimateur au travail (Smart) et du service d’aide aux professionnels en souffrance psychique créé en octobre 2013 par le Collège français des anesthésistes réanimateurs (Cfar). Après presque trois ans d’existence, le dispositif inspire et monte en puissance.
Smart, qu’est-ce que c’est ?
« Nous souhaitions développer l’aspect informatif et pédagogique pour changer la culture et l’approche du problème. L’objectif est d’éviter les accumulations et les accidents », résume le Dr Max-André Doppia, porteur du projet et président de la commission. Et l’anesthésiste de citer le cas de l’Australie, où depuis 1998, ces problèmes sont abordés et des outils dédiés sont en place. « Nous avons vingt ans de retard en France », poursuit-il. Pour le rattraper, la commission Smart a notamment lancé un site Internet. Une plateforme pour consulter de multiples ressources. Tabac, alcool, anxiété, fatigue, dépression… de nombreuses sources et formes de mal-être psychique sont évoquées, sans tabou et toujours avec des conseils. Outre ce volet prévention, ce dispositif réside également dans la mise en ligne d’autotests classés par thématique. Une manière pour les professionnels d’évaluer leur situation en répondant à une série de questions. Les réponses sont anonymes. « C’était important de mettre en place un système qui soit totalement anonyme, cela permet de parler librement des problèmes », explique Max-André Doppia. Ces questionnaires ont été construits avec des professionnels. « Certains ont été récupérés car reconnus par la communauté scientifique, mais d’autres, comme celui sur le harcèlement, ont été créés en collaboration avec un juriste. » Un diagnostic qui permet d’estimer chaque situation et d’orienter par la suite vers des fiches thématiques.
Un dispositif qui respecte l’anonymat
L’innovation de cette plateforme réside dans la possibilité de s’évaluer en équipe, chacun disposant d’un identifiant propre et anonymisant. « Nous avons de plus en plus de demandes concernant les groupes de professionnels, médecins ou paramédicaux, tous statuts confondus. Une fois l’évaluation faite, les résultats sont analysés et transmis à l’équipe. Cela fait naître le dialogue et permet de résoudre les situations de malaise dans un service par exemple », détaille Max-André Doppia. Pour s’adapter à toutes les personnalités et à la grande diversité des situations, une plateforme téléphonique existe aussi. Un numéro vert*, souvent le dernier recours des professionnels en détresse, est ouvert 24h/24 et géré 7j/7. Des psychologues cliniciens répondent aux appels. Sur l’ensemble de ces services, la fréquentation est stable depuis la création. « La plateforme a tout de suite trouvé son public. Cinq tests sont réalisés en moyenne par jour. Cela peut sembler faible mais c’est déjà un grand pas. Petit à petit, les gens s’approprient le sujet et osent
en parler », constate Max-André Doppia qui intervient dans de nombreux colloques et journées d’études pour présenter la commission Smart et le dispositif.
D’autres spécialités intéressées
D’ailleurs, d’autres spécialités s’y intéressent de près et songent à l’intégrer. « Ces questions ne concernent pas que les anesthésistes mais l’ensemble des professionnels de santé », précise Max-André Doppia. C’est pourquoi les urgentistes s’impliqueront prochainement dans le dispositif. « Sept urgentistes sur dix sont en burn out ou proche du burn out. Ces chiffres interpellent. L’expérience du Cfar nous a attirés, nous avons donc demandé s’il était possible d’ouvrir le dispositif aux urgentistes et aussi à leur famille », confie le Dr François Braun, président de Samu-Urgences de France. L’intégration est en cours : « Il nous reste à organiser concrètement la déclinaison sur les pages web qui nécessitent des aménagements d’espaces et à conclure un contrat d’association pour affilier les diverses spécialités au dispositif global », explique Max-André Doppia. Ce dernier interviendra prochainement lors des journées Journées Francophones de Radiologie, en octobre prochain, et probablement lors du congrès annuel de l’Association française d’urologie, fin novembre. « Depuis quelques années, nous avons clairement la perception de l’épuisement professionnel. Ces situations sont de plus en plus prégnantes. Nous avons décidé de consacrer notre symposium au burn out. C’est une façon d’aborder le mal-être en général », ajoute le Pr Pierre Mongiat-Artus, vice-président du Syndicat national des chirurgiens urologues français. Des collaborations qui pourraient amener encore d’autres spécialités, syndicats et collèges, à s’associer au projet.
ARTICLE PUBLIE LE 25/08/2016 – Par Clémence Neyrac pour HOSPIMEDIA (Tous droits réservés 2001/2016)
BURN-OUT chez les internes !
Une réforme du 1er mai 2015 limitait la durée de travail des internes en médecine à 48 heures par semaine. Un an après ce décret, on est très loin du compte. Trois quarts des services des hôpitaux ne l’appliquent pas. La réalité est peut-être bien pire. « Je pense qu’on arrive tous au moins à 60-65 heures par semaine« , confie Paul, interne en médecine.
Un manque de personnel
Repos supprimé et journées surchargées, cela peut avoir des conséquences dangereuses pour les patients. « On est plus prompt à faire des erreurs« , note Paul. Ces horaires à rallonge sont aussi un facteur du mal-être des internes. Pour aider les futurs médecins en détresse, un dispositif a été lancé : une cellule d’écoute des internes. 34% d’internes en médecine générale auraient été victimes de burn-out. Problème, à ce jour les hôpitaux manquent de personnel.
L’auto-diagnostic, au service de l’Evaluation des Pratiques Professionnelles
Pour poursuivre et développer ses programmes d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP), le CFAR intègre une nouvelle méthode : l’auto-diagnostic…
Le CFAR propose des programmes d’EPP, adossés aux recommandations de la SFAR. Traditionnellement, ils sont réalisés grâce à la méthode de l’audit. Mais pour s’adapter aux besoins des praticiens, tout en développent ces programmes d’évaluation, le Collège adopte désormais un nouveau mode de présentation.
Les nouveaux programmes d’EPP seront basés sur un auto-diagnostic, accessible en ligne, à partir d’un questionnaire explorant plusieurs axes du référentiel :
- des axes généraux : formation, protocoles, organisation, interface entre médecins et IADE, etc.
- des axes plus spécifiques, liés à la RFE (Recommandations formalisées d’experts)
Concrètement, la méthode prendra la forme d’un auto-questionnaire en ligne ; en fonction des résultats obtenus, il renverra à des formations labellisées du CFAR ou à des paragraphes spécifiques de la RFE.
L’objectif consiste à moderniser les programmes, en les rendant plus conviviaux et pratiques, davantage liés à l’exercice professionnel. Tout le monde est concerné, les médecins et les IADE. Cette innovation sera évolutive et proposera des mesures correctrices, en fonction des taux de réponse, pour chaque axe.
La démarche sera inaugurée, au printemps 2016, à partir du référentiel SFAR sur l’« examen pré interventionnel ». Le programme d’EPP, qui en découle, proposera ainsi la méthode de l’auto-diagnostic.