bandiera-engDepuis le 1er janvier 2013, le Développement Professionnel Continu (DPC) s’impose à chaque médecin.

Le CFAR vous informe et vous accompagne dans la démarche : il en possède toutes les « briques » et les assemble dans des programmes sur mesure, répondant aux critères et aux objectifs fixés par les autorités médicales.
Le DPC est une affaire de « spécialistes ». Mais grâce au CFAR, vous savez tout…

Une obligation réglementaire :

Chaque professionnel de santé doit suivre un parcours de DPC pour remplir son obligation triennale. S’il est engagé dans une procédure d’Accréditation, elle vaut également DPC.

Les précédents dispositifs de formation conventionnels (FPC et FCC) ont été abandonnés au bénéfice du DPC et le système de crédit / point n’existe plus.

Un parcours triennal :

Depuis 2017, le DPC devient un parcours réalisable sur 3 ans. Chaque professionnel doit pouvoir justifier, au terme d’une période de trois ans (soit fin 2022), de son engagement dans une démarche de DPC en ayant réalisé 2 des 3 actions DPC possibles, soit :
– une action de Formation continue
– une action d’Evaluation des Pratiques Professionnelles
– une action de Gestion de risque

Les ODPC proposent également des « programmes intégrés », qui intègrent plusieurs actions afin de compléter l’obligation de DPC triennale en une seule fois.

Pour être validantes DPC, ces actions doivent être mises en œuvre par un Organisme de DPC, être conformes aux orientations nationales prioritaires et aux méthodes et modalités validées par la HAS.

Tous les programmes de DPC sont disponibles sur le site de l’Agence Nationale du DPC (ANDPC) : www.agencedpc.fr

Les programmes DPC du CFAR :

Le CFAR propose des programmes de DPC répondant aux méthodes et aux objectifs des autorités médicales, et travaille en étroite collaboration avec les sociétés savantes (SFAR, ARCOTHOVA, etc.) et centres de formation régionaux (Cours européens, associations régionales, etc.) pour organiser des DPC sur l’ensemble des territoires, au plus près des besoins des professionnels.

Prochainement, le CFAR proposera la validation des programmes elearning présents sur sa plateforme (courant 2021).

Les autres organismes :

Le CFAR n’est pas le seul organisme habilité à organiser des DPC pour les médecins anesthésistes-réanimateurs. Vous avez le choix de votre organisme et de la formation que vous souhaitez suivre pour valider votre DPC.
Le CFAR a l’avantage de représenter toutes les composantes de la discipline (scientifique, professionnelle, libérale, salariée), ce qui lui permet de proposer des programmes complets et adaptés aux pratiques de chacun.

Accréditation et DPC :

  • La validation d’un programme d’Accréditation passe par plusieurs actions, souvent simultanées :
    une action d’EPP, comme les RMM demandées pour la certification des établissements hospitaliers ;
  • des FMC orientées sur le risque (4 demi-journées en 4 ans, au minimum)
  • un EIAS, ciblé ou libre, à déclarer chaque année

De fait, l’Accréditation revient à juxtaposer des actions d’EPR et de FMC orientées sur le risque. Elle constitue donc déjà un programme thématique, autour du risque, permettant de valider son DPC. L’accréditation vaut donc DPC.

Actions de certification et DPC :

Les dispositifs de certification des établissements pourront peut être promouvoir des actions de FMC, axées sur des formations nationales ou régionales transversales. Les suivis d’actions DPC doivent être renseignées dans le cadre de la certification, ce qui incite les établissements à les promouvoir. Le CFAR cherche ainsi à adhérer, au plus près, à l’esprit du DPC : intégrer les pratiques cliniques aux référentiels, afin d’en favoriser la qualité (EPP) et la sécurité (EPP, Accréditation).

Le défi proposé aux organismes DPC consiste à offrir aux professionnels un éventail suffisant de programmes, que chacun pourra utiliser pour répondre à ses besoins : qu’il s’agisse de l’inscrire dans l’exercice de sa discipline ou dans un dispositif, plus général, de certification.

Le financement :

Les médecins libéraux bénéficient d’une prise en charge de 21 heures de formation DPC par an. Seuls les professionnels de santé libéraux conventionnés et salariés des centres de santé conventionnés en activité peuvent prétendre à une prise en charge par l’Agence Nationale du DPC, de même que les professionnels ayant une activité de remplaçant et pouvant justifier d’au moins 45 jours de remplacement dans le cadre d’une activité libérale dans les six mois précédant le début de l’action de DPC. Les professionnels de santé retraités ne peuvent pas bénéficier d’une prise en charge par l’Agence.
Les programmes sont pris en charge par l’ANDPC qui reverse également une indemnisation forfaitaire compensant la perte de de revenus (45 euros par heure de formation présentielle, la moitié par heure de formation non présentielle), afin de compenser le manque-à-gagner.
Sur mondpc.fr, les professionnels ont accès à l’ensemble des programmes de DPC et à leurs forfaits, et s’inscrivent directement aux actions et programmes DPC souhaités via leur espace personnel.

Les médecins salariés sont pris en charge par leur établissement employeur dans le cadre du plan DPC porté par la CME.

Le rôle des différentes structures impliquées dans le DPC :

L’Agence Nationale du DPC (ANDPC), représentative de tous les acteurs impliqués (Etat, Assurance maladie, professionnels, employeurs)

  • Maître d’œuvre
  • Gère et finance le DPC

La Commission Scientifique Indépendante (CSI) des médecins

  • Évalue des candidats à l’organisation de DPC
  • Émet des avis sur les orientations nationales et régionales
  • Contrôle les actions DPC

La Haute Autorité de Santé (HAS)

  • Expertise scientifique
  • Valide les modalités et les méthodes de DPC, après avis de la CSI

La Fédération des Spécialités Médicales (FSM)

  • Collabore avec la HAS à l’identification des méthodes et modalités du DPC

Le Conseil de l’Ordre (CNOM)

  • S’assure, tous les trois ans, que les professionnels ont fait preuve de leur implication dans un parcours DPC

Programmes ou actions interprofessionnelles de DPC :

C’est une orientation logique car de nombreuses spécialités médicales, comme l’Anesthésie-Réanimation, repose sur une activité collective. L’Accréditation en équipe, par exemple, se développe. Dans cette optique, le CFAR a ouvert son champ d’action DPC aux autres disciplines médicales, ainsi qu’aux professionnels paramédicaux.