Le traitement des appels Numéro VERT SMART-CFAR évolue

Edit du 01/03/2018

Depuis le 1er octobre 2017, le traitement des appels sur le numéro vert du CFAR a changé.

Si vous ressentez le besoin d’échanger avec un professionnel formé à l’écoute, vous pouvez désormais, soit :

Le 0800 00 69 62, numéro mis en place en 2013 par le CFAR, n’est plus actif.

Les autres ressources du CFAR (documentation, auto-tests) sont toujours accessibles.

Remise de prix au Congrès SFAR 2017

PRIX VIE PROFESSIONNELLE

Le samedi 23 septembre 2017 au Congrès de la SFAR, le Pr. Jean-Marc MALINOVSKY, Président de la commission FMC et représentant le Président du CFAR, le Pr. Paul-Michel MERTES, a remis au Docteur Mathias ROSSIGNOL le Prix Vie Professionnelle 2017 intitulé : R 223 : « Morts maternelles par embolie pulmonaire : Données de l’enquête nationale confidentielles la mortalité maternelle (ENCMM) 2010-2012. »

Consulter le Résumé 223

PRIX DU MEILLEUR MÉMOIRE DESAR

Le samedi 23 septembre 2017 au Congrès de la SFAR, le Pr. Jean-Louis GERARD, Président de la Collégiale des Enseignants en anesthésie-réanimation, et représentant le Pr. Paul-Michel MERTES, Président du CFAR, a remis le prix du meilleur mémoire DESAR intitulé : « Sevrage de la noradrénaline guidé par l’élastance artérielle dynamique en postopératoire de chirurgie cardiaque » au Docteur Stéphane BAR.

Le CFAR renouvelle ses félicitations aux lauréats et vous encourage dans vos recherches !

« Dans le ventre de l’hôpital » : le burn-out à l’hôpital au cœur d’un film diffusé le 03 octobre sur Arte

Le film documentaire Dans le ventre de l’hôpital, ou Burning-out, du réalisateur belge Jérôme Le Maire, sera diffusé le 03 octobre prochain sur Arte, à 20h50. Un film qui fait écho aux travaux réalisés par la Commission SMART du CFAR depuis plusieurs années…

Pendant 2 ans, Jérôme le Maire a suivi les membres de l’unité chirurgicale dans l’un des plus grands hôpitaux de Paris. Ce bloc opératoire ultraperformant fonctionne à la chaine : 14 salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions.
L’organisation du travail, bien qu’extrêmement sophistiquée, est devenue pathogène. Le personnel médical et paramédical courbe l’échine. Stress chronique, burn-out, et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et aides soignants, mais aussi cadres, gestionnaires, et directeurs sont pris dans une course effrénée qui semble sans fin.
Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie.
Burning Out est une plongée au cœur du travail et de ses excès, quand il y a surchauffe et que l’embrasement menace. Il veut comprendre l’incendie contemporain qui affecte l’hôpital, ce miroir trouble de notre société.

Toutes les informations concernant le film sont disponibles sur le site internet ci-dessous :
http://www.burning-out-film.com/

Découvrez la bande-annonce ci-dessous :

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Journée de prévention du risque : le programme et les dates 2017

Depuis 2005, les associations ARRES et ASSPRO proposent un programme de prévention du risque en anesthésie réanimation organisé sous la forme de journées de formation. Le programme de chaque cycle d’enseignement est proposé dans 5 villes différentes par an sur 2 ans. Seuls les actualisations et l’exposé de l’Intervenant local varient au cours du cycle.
Ces journées de formation sont labellisées par le CFAR en Gestion de risque. Elles permettent ainsi de valider l’obligation présentielle du programme d’accréditation des médecins, et sont validantes dans le cadre du DPC.

Dans une ambiance conviviale, des cas pratiques seront étudiés de façon interactive avec la salle grâce à un système de vote par boitiers électroniques. Le programme et les comptes rendus, en PDF sont téléchargeables dans l’onglet Actualités sur le site d’ASSPRO.
Les journées ARRES-ASSPRO sont ouvertes à tous les anesthésistes réanimateurs quels que soient leurs assureurs ou leur mode d’exercice. Les médecins en formation sont également invités à s’inscrire.

Les prochaines sessions auront lieu à :
– RENNES le 09 septembre 2017
– NANCY le 18 novembre 2017

Pour plus d’informations sur l’inscription DPC, cliquez ici.

Pour vous inscrire à la journée ARRES ASSPRO de votre choix, cliquez ici.

Santé au travail : nouveaux défis, nouveaux outils

2015 fut une année tragique, à bien des égards ; mais les événements ont également révélé un immense élan de solidarité, au sein de nos équipes, autant que l’importance de notre engagement auprès des confrères. Bilan et projets de la Commission SMART, en quelques points-clés…

2015 est désormais derrière nous, mais les attentats, auxquels de nombreux confrères ont été directement confrontés, ont laissé des traces. Malgré l’angoisse, la peur, voire le dégoût, une solidarité exemplaire a porté les équipes de sécurité, de secours et de soins, qui ont décuplé leurs forces pour secourir les victimes. Elles ont concrétisé leur engagement, leur devoir et sûrement la satisfaction personnelle d’avoir « bien fait le job ». Nous pouvons être rassurés sur notre capacité collective à permettre le rassemblement et la mobilisation de chacun.

Ceci, dit, s’il n’est pas d’abord nourri de sens, l’assemblage des compétences n’est jamais suffisant. C’est le nœud de l’action. Qu’il s’agisse d’une situation extrême ou du quotidien ordinaire, parfois routinier, de notre vie professionnelle, le travail mérite toujours la reconnaissance (pas seulement les remerciements) ; elle doit venir de tous, patients, confrères, établissements et institutions de tutelle.

Dans un système de plus en plus contraignant, le nœud de l’action repose également sur la possibilité, pour chaque confrère, de prendre le recul nécessaire. Il permet effectivement de comprendre les ressorts de la dynamique du travail et d’en prévenir les troubles éventuels, sur le plan individuel ou collectif. L’année 2015 a aussi été ponctuée par le suicide d’un médecin, à Paris, suivi d’une importance résonance médiatique. Au-delà des faits, ce geste radical marque aussi un tournant dans notre histoire collective, en réaffirmant la nécessité du changement que nous préconisons, depuis plusieurs années, au CFAR, autour des problématiques suivantes :

Comment mieux faire entendre le besoin d’une prise en compte effective de l’épuisement au travail ? Comment mieux appréhender les signes de la souffrance psychique, avant qu’ils ne se manifestent par un accident médical, une situation de rupture (professionnelle ou familiale), voire par le dernier geste ?

Nous constatons, bien souvent, un mécanisme de déni chez les professionnels exposés. Mais cela nécessite, encore davantage, de les en prévenir. C’est ce qui motive notre engagement, à travers la commission SMART, qui propose des actions et des outils très concrets, à la disposition de chaque confrère.

Docteur Max-André Doppia
Président de la Commission SMART

Le thème de la formation : « Risque Allergique en Anesthésie Réanimation »

Un double objectif pédagogique est poursuivi à travers ce thème :

  • acquérir une bonne connaissance du référentiel ;
  • s’exercer à discerner les causes immédiates ou profondes d’évènements indésirables, à travers des cas cliniques.

Le référentiel est la Recommandation Formalisée d’Experts réactualisée en 2009 et disponible, depuis avril 2013, sur le site de la SFAR (11/04/2013) ; un texte court a été publié en 2011(Ann Fr Anesth Réanim. 2011; 30 : 212-222).

Le thème « Risque Allergique » recouvre des enjeux médicaux et des nécessités organisationnelles auxquels chaque Anesthésiste Réanimateur, est confronté. La France semble particulièrement concernée, tout comme l’Australie, la Nouvelle Zélande ou la Norvège, car de nombreux cas cliniques y ont été recensés.

Quelques chiffres :

  • En 1996, l’incidence des réactions d’hypersensibilité immédiate allergique peranesthésique (AG et ALR) était évaluée en France à 1/13 000 (Ann Fr Anesth Réanim. 2011; 30 : 212-222) ;
  • Sur la période 1997 – 2004, l’anaphylaxie a été estimée à hauteur de 1/9940 (PM Mertès et al. J.Allergy Clin Immunol 2011 ; 128 :366-73)
  • Enfin, récemment, l’anaphylaxie aux curares, variable selon les pays, a été estimée, en France, à 1/5435 (PM Mertes et coll. Le Prat en Anesth Réanim 2014 ; 18 :158-163), avec une incidence deux à trois fois supérieure chez les femmes (PM Mertes et al. J Allergy Clin Immunol 2011 ; 128 :366-73).

Ce thème concerne ainsi un risque non rare en pratique clinique, dont l’incidence parait croissante dans notre pays ; cela s’explique notamment par des facteurs environnementaux, ayant un impact présumé sur la sensibilisation allergénique. En 2014, par exemple, une étude a été amorcée (intitulée ALPHO) pour rechercher un lien possible avec la pholcodine, présent dans nombre de préparations « anti-grippales ».

Les formes les plus sévères sont particulièrement redoutées.
La mortalité demeure élevée, comme l’a montré, en 2013, l’enquête nationale officielle de pharmacovigilance relative aux réactions anaphylactiques liées à l’ utilisation des curares : elle a été évaluée à 4,4 % selon le Comité technique de pharmacovigilance.

Ces informations soulignent l’importance de savoir reconnaître précocement les manifestations cliniques et de maîtriser la conduite à tenir, immédiate et secondaire (circuit diagnostic biologique et immunologique, transmission de l’information, etc.). Il convient ainsi d’avoir une méthode d’analyse a postériori de l’évènement indésirable, afin d’identifier les points d’amélioration et de prévention.

Evolutions du système informatique de l’Accréditation : le CFAR relève le défi !

La Haute Autorité de Santé (HAS) change de plateforme informatique en 2016, pour la procédure d’accréditation. Le Collège s’est adapté, a rempli ses objectifs et continue de vous accompagner dans vos démarches…

La HAS a procédé à la refonte totale de son site internet dédié à l’accréditation des médecins,  www.accreditation-des-medecins.fr (SIAM 2) sera accessible à partir du 17 mai 2016, ce qui représente un véritable défi pour le CFAR : il lui a fallu régulariser le plus grand nombre de médecins (bilan et EIAS), car seuls ces derniers seront pris en compte dans le nouveau support. Grâce à l’effort de tous, l’objectif est atteint : environ 1 500 Anesthésistes-réanimateurs seront bien accrédités en 2016 ! Pour les autres, ils devront rapidement se réengager et peuvent déjà compter sur l’accompagnement du Collège.

La nouveau système de la HAS doit simplifier la vie des médecins, grâce à une interface plus conviviale et la possibilité d’amorcer réellement le dispositif d’accréditation en équipe. Cette démarche collective et mono-disciplinaire est motivante pour notre spécialité, dans la mesure où les EIAS (Evènement Indésirable Associé aux Soins, ex-EPR) ne seront déclarés qu’après une analyse commune lors d’une RMM ; leur nombre sera aussi réduit.
L’analyse secondaire de la base « retour d’expérience » de la HAS sera également plus contributive et réceptive aux propositions d’améliorations que nous faisons à travers les formations du CFAR .

Le travail en équipe multidisciplinaire n’est pas oublié. De nombreuses réunions, avec les responsables des organismes agréés de chirurgie et d’autres acteurs du plateau technique lourd, permettent de promouvoir des actions communes ; c’est le cas de la fameuse Solution pour la Sécurité des Patients de niveau 3, qui sera largement diffusée et expliquée cette année, avec pour thème : « Les points clés et solutions pour améliorer le travail en équipe chirurgie et anesthésistes réanimateurs ».

Enfin, le comité Analyse et maîtrise du risque de la SFAR, qui élabore les propositions pédagogiques du CFAR, va mettre à disposition des fiches réflexe destinées à la gestion immédiate de nombreuses situations critiques (SSP de niveau 1).
Dans ce contexte compliqué et la « jungle » de la FMC, parfois difficile à saisir, il est important de se souvenir que le DPC est obligatoire et que l’accréditation vaut DPC.

De nombreuses officines peuvent proposer des programmes de DPC, plus ou moins qualitatifs, mais le CFAR est le seul organisme mandaté pour gérer à la fois l’Accréditation et le DPC. Les médecins ont trop peu de temps pour pouvoir en « perdre » dans des actions sans réel intérêt : nous ne pouvons que vous inciter à privilégier la qualité, en choisissant les bons programmes, les intervenants, les labellisations et les formations reconnues dans la discipline. C’est d’ailleurs la mission du CFAR et nous sommes tous là pour vous y aider !