Le Prix CFAR 2024 est attribué à…

Les Professeurs Hervé BOUAZIZ, Président du CFAR, et Jean-Marc MALINOVSKY, Président du Comité DPC, ont remis le Prix CFAR Formation et Vie Professionnelle 2024 au Docteur Philippe BURTIN pour son travail intitulé Caractéristiques cliniques et épidémiologiques des arrêts cardiaques intra-hospitaliers décrits dans les évènements indésirables graves au cours de la procédure d’accréditation des MAR français. Ce Prix a été remis lors du Congrès de la SFAR, le mercredi 18 septembre 2024. Bravo !

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Le Prix CFAR 2023 est attribué à…

Le Professeur Hervé BOUAZIZ, Président du CFAR, a remis le Prix CFAR Formation et Vie Professionnelle 2023 au Docteur Maxime LACROIX, représentant de son équipe d’anesthésie-réanimation à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière, pour son travail intitulé Cartographie des événements indésirables associés aux soins en anesthésie-réanimation. Ce Prix a été remis lors du Congrès de la SFAR, le jeudi 21 septembre 2023. Bravo !

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Hémorragie du post-partum : nouveau programme e-learning

Les équipes du CFAR ont le plaisir de vous annoncer la sortie du programme e-learning sur l’Hémorragie du post-partum sur sa plateforme

elearning.cfar.org

Pour le moment, ce programme est réservé aux adhérents du CFAR (à jour de cotisation 2023). Une version DPC, plus élaborée, sera disponible dans quelques semaines.

NB : Vos identifiants sur la plateforme e-learning sont vos identifiants sur le site CFAR cfar.org

Effet tunnel en santé : comment faire pour en voir le bout ?

La solution pour la sécurité du patient « Effet tunnel en santé : comment faire pour en voir le bout ? », élaborée par la Haute Autorité de santé en collaboration avec de nombreux organismes agréés pour l’accréditation des médecins et équipes médicales, est désormais en ligne.

Cet outil s’adresse à tous les professionnels de santé, médicaux et paramédicaux, qu’ils exercent en ville ou en établissement de santé. Il a pour objectif de les sensibiliser au phénomène d’effet tunnel* et aux mécanismes cognitifs pouvant altérer le raisonnement et la prise de décision clinique. Il leur propose des stratégies pour mieux s’en prémunir ou en minimiser les impacts, telles que :
– sensibiliser au fonctionnement cognitif et à ses failles ;
– assurer un contexte organisationnel et humain favorable ;
– identifier les situations à risque ;
– mobiliser les outils disponibles (alarmes, check-lists, protocoles, etc.) ;
– mettre en pratique la métacognition (analyser son raisonnement), le slowing down (ralentir), faire un temps de pause ;
– appeler à l’aide si besoin (l’équipe ou un confrère).

Des éléments permettant d’aller plus loin dans la compréhension des mécanismes et biais cognitifs sont également disponibles dans le document.

CLIQUEZ ICI POUR LIRE ET TÉLÉCHARGER LA SPP

 

* Nous évoluons dans un environnement complexe, avec un grand nombre de données à intégrer et analyser, mais nous disposons de capacités cognitives limitées. C’est pourquoi nous utilisons au quotidien des raccourcis mentaux, qui nous permettent de prendre des décisions rapides et le plus souvent fiables. Ceux-ci nous sont indispensables mais peuvent parfois être source d’erreurs, s’ils sont utilisés dans la mauvaise situation : il s’agit alors de biais cognitifs, dont fait partie l’effet tunnel. L’effet tunnel est défini ici comme toute situation dans laquelle l’attention du professionnel est tellement focalisée sur un objectif qu’il n’entend, ni ne voit des signaux d’alerte qui devraient l’amener à modifier son approche, voire à l’arrêter avant que ne survienne un EIAS.

Devenez expert accréditation !

Vous êtes engagé(e) dans la démarche d’accréditation des médecins, vous voulez approfondir vos connaissances en gestion des risques pour la spécialité anesthésie-réanimation ?

En quoi consiste le rôle d’expert ?

  • Aider les médecins engagés dans la démarche d’accréditation
  • Analyser les évènements indésirables associés aux soins (EIAS) de mes confrères
  • Dialoguer avec mes confrères sur la pratique professionnelle au quotidien
  • M’engager au côté du CFAR dans ses missions

Les prérequis :

  • Être membre du CFAR et de la SFAR
  • Être engagé personnellement dans une démarche d’accréditation des médecins
  • S’engager sur une durée de trois ans minimum pour assurer les fonctions d’expert auprès de l’OAA du CFAR.
  • S’engager à participer aux sessions de formations organisées par le CFAR (2 par an)
  • S’engager à observer les règles de confidentialité définies par le CFAR
  • S’engager à ne pas prendre en charge les déclarations d’évènements indésirables associés aux soins (EIAS) pour lesquels l’objectivité ne serait pas assurée.
  • S’engager à respecter le règlement intérieur de l’OA CFAR

Le CFAR n’est pas en phase de recrutement actuellement, mais nous vous encourageons à postuler et, nous ne manquerons pas de revenir vers vous prochainement.

Télécharger le dossier de candidature et ajouter un CV et une LM à adresser à la Commission Accréditation du CFAR

accreditation@cfar.org

Votre candidature sera examinée par la Commission Accréditation du CFAR

Si celle-ci est retenue, vous serez formé par la HAS sur deux jours consécutifs.

Devenez expert accréditation !

Vous êtes engagé(e) dans la démarche d’accréditation des médecins, vous voulez approfondir vos connaissances en gestion des risques pour la spécialité anesthésie-réanimation ?

En quoi consiste le rôle d’expert ?

  • Aider les médecins engagés dans la démarche d’accréditation
  • Analyser les évènements indésirables associés aux soins (EIAS) de mes confrères
  • Dialoguer avec mes confrères sur la pratique professionnelle au quotidien
  • M’engager au côté du CFAR dans ses missions

Les prérequis :

  • Être membre du CFAR et de la SFAR
  • Être engagé personnellement dans une démarche d’accréditation des médecins
  • S’engager sur une durée de trois ans minimum pour assurer les fonctions d’expert auprès de l’OAA du CFAR.
  • S’engager à participer aux sessions de formations organisées par le CFAR (2 par an)
  • S’engager à observer les règles de confidentialité définies par le CFAR
  • S’engager à ne pas prendre en charge les déclarations d’évènements indésirables associés aux soins (EIAS) pour lesquels l’objectivité ne serait pas assurée.
  • S’engager à respecter le règlement intérieur de l’OA CFAR

Le CFAR n’est pas en phase de recrutement actuellement, mais nous vous encourageons à postuler et, nous ne manquerons pas de revenir vers vous prochainement.

Télécharger le dossier de candidature et ajouter un CV et une LM à adresser à la Commission Accréditation du CFAR

accreditation@cfar.org

Votre candidature sera examinée par la Commission Accréditation du CFAR

Si celle-ci est retenue, vous serez formé par la HAS sur deux jours consécutifs.

Venez rencontrer l’équipe aux JEPU !

L’équipe et les médecins experts du CFAR seront présents aux JEPU, qui se dérouleront au Palais des Congrès (Paris Porte Maillot) les Vendredi 24 et Samedi 25 mars 2023, stand 23. Venez discuter accréditation, adhésion, certification périodique, DPC ou elearning !

Venez rencontrer l’équipe aux JEPU !

L’équipe et les médecins experts du CFAR seront présents aux JEPU, qui se dérouleront au Palais des Congrès (Paris Porte Maillot) les Vendredi 24 et Samedi 25 mars 2023, stand 23. Venez discuter accréditation, adhésion, certification périodique, DPC ou elearning !

Venez rencontrer l’équipe aux JEPU !

L’équipe et les médecins experts du CFAR seront présents aux JEPU, qui se dérouleront au Palais des Congrès (Paris Porte Maillot) les Vendredi 24 et Samedi 25 mars 2023, stand 23. Venez discuter accréditation, adhésion, certification périodique, DPC ou elearning !

Accréditation des médecins : La Certification périodique

Elles sont toutes les deux inscrites dans une même finalité d’amélioration de la qualité des soins mais selon des démarches distinctes. L’accréditation des médecins, volontaire et mature, s’imbrique avec la certification périodique, quant à elle obligatoire à compter de 2023 et en cours de mise en place.

La composition du Conseil national de la certification périodique (CNCP) est désormais fixée, après la publication d’un décret au Journal officiel du 12 mai. Il est chargé de définir la stratégie, la promotion, le déploiement ainsi que les orientations scientifiques de cette certification. La prochaine étape de mise en place de ce nouveau dispositif obligatoire, qui entrera en vigueur au 1 janvier 2023, consiste en la définition du périmètre d’ici fin juin, a indiqué ce 17 mai la DGOS lors du salon Santexpo organisé à Paris.

Des référentiels et un système d’information

La priorité est d’établir les référentiels. La Haute Autorité de santé travaille donc actuellement à la définition d’une méthode d’élaboration de ces référentiels de certification qui, par profession ou spécialité, définiront les actions à accomplir. C’est à partir de cette méthodologie validée que les commissions professionnelles — dans lesquelles les conseils nationaux professionnels (CNP) sont largement intégrés — établiront leur contenu. La démarche de certification ayant pour objectif de garantir le maintien des compétences, la qualité des pratiques professionnelles ainsi que l’actualisation et la mise à niveau des connaissances, quatre blocs d’actions ont d’ores et déjà été identifiés : une actualisation des connaissances et des compétences ; un renforcement de la qualité des pratiques professionnelles ; une amélioration de la relation ; une meilleure prise en compte de la santé personnelle. En parallèle, la DGOS prépare un portail système d’information à usage des professionnels de santé. Ils y accèderont en effet via leurs comptes individuels gérés par une autorité administrative qui sera désignée par voie réglementaire.

Santexpo

La nouvelle certification périodique peut s’appuyer sur l’accréditation des médecins. Le cadre du dispositif de certification est établi mais pas encore son contenu ni son financement. Il peut néanmoins s’appuyer sur l’accréditation. (Amélie Benoist/Image.fr/BSIP)

Six textes à venir

« Nous travaillons activement pour faire de la certification une réalité au 1 janvier 2023 », a indiqué Éric Maurus, chef de bureau à la DGOS. Six textes — décrets et arrêtés — sont ainsi attendus avant la fin de l’année 2022 :

  • sur le contenu du dispositif ;
  • sur les modalités d’élaboration des référentiels ;
  • sur les modalités d’organisation du système d’information et de la gestion des comptes individuels retraçant les actions de certification ;
  • sur les conditions d’application du dispositif de contrôle de l’obligation de certification ;
  • sur les modalités de financement du dispositif ;
  • sur les conditions techniques d’application pour les professionnels relevant du Service de santé des armées.

Il y a un réel consensus de la communauté professionnelle pour aller dans ce processus de certification, soulignent ses promoteurs. Le cadre est là. Il reste à définir le contenu et son financement. Sur ce dernier point, l’Inspection générale des affaires sociales a été missionnée. L’accréditation, une brique dans la certification. La certification peut s’appuyer sur différents dispositifs en place, tels que le développement professionnel continu (lire notre article) et l’accréditation des médecins. Cette dernière a aussi fait l’objet d’une présentation par la DGOS lors du salon Santexpo ce 17 mai. Démarche volontaire, elle est initiée depuis quinze ans et continue d’évoluer pour intégrer de plus en plus de praticiens. Pour rappel, fondée sur les signalements anonymisés d’événements indésirables associés aux soins, des organismes d’accréditation agréés (il existe aujourd’hui 16 organismes pour les 19 spécialités concernées*) fournissent des recommandations qui peuvent alors être mises en application par les professionnels. En mai 2022, sur une cible de 35 000 personnes, 8 000 médecins se sont engagés dans l’accréditation (à 77% des libéraux) dans le cadre d’une action individuelle ainsi que 276 équipes monodisciplinaires et 2 170 médecins dans une accréditation collective. Une réussite pour une démarche volontaire mais qui devrait s’accélérer à l’avenir.

Depuis la publication d’un décret en décembre 2021, un financement est en effet désormais accordé aux organismes agréés pour tout engagement dans le projet. Une action défendue par Bertrand Millat, actuellement chargé par la DGOS de proposer des clés d’extension du dispositif. Il doit remettre son rapport pour le début de l’été, confirme-t-il à Hospimedia. En outre, une accréditation en équipe pluridisciplinaires est dans les starting-blocks, rapporte la Haute Autorité de santé. Demandée par le terrain, cette nouvelle modalité de réalisation permettra à la démarche de s’ancrer davantage dans les hôpitaux. D’autant qu’un lien est fait avec la certification des établissements

* Les spécialités de réanimation médicale, d’ophtalmologie et de pneumologie interventionnelle ne disposent pas d’organisme d’accréditation.

Pia Hémery, à Paris

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